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Printemps 2021
  au sommaire de ce numéro 1 :
L'ÉDITORIAL DE STÉPHANE DUGAST
Le sens de l'histoire
 lire l'édito 
Avec audace, et un brin d'inconscience (diront les esprits les plus persifleurs), nous nous lançons dans cette nouvelle aventure éditoriale, forts de 20 ans de métier dans l'image et dans le récit.

Certes, l'univers de la presse va mal, les actualités du monde sont anxiogènes, mais nous avons eu à cœur avec ce premier numéro d'Embarquements (et les trois suivants) de vous proposer pour l'année 2021 une nouvelle fenêtre sur « le monde tous azimuts ». C'est pour nous un défi stimulant d'autant que l'on mesure mieux, depuis notre campagne participative sur Ulule (un vrai succès, encore merci à vous !), votre soutien, votre générosité mais surtout vos attentes. Bien entendu, nous tiendrons tous nos engagements, dont acte ! Pour l'heure, il y a l'Histoire, celle avec un grand « H », et pleins d'histoires qui ne s'écrivent pourtant jamais en minuscules.

La première sera féérique si l'on découvre bientôt de la vie sur Mars ou ailleurs, mais pour l'heure, elle est souvent tragique comme au Tigré, aux confins de l'Éthiopie, où la population civile, privée de tout et menacée de famine, est la première victime des combats entre armées indépendantiste et gouvernementale. Une histoire poignante que nous raconte le photoreporter Nicolas Cortes. Il a passé plusieurs semaines sur place, et il nous ramène un « grand reportage » à l'ancienne, fidèle à la maxime d'Albert Londres : « Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie ».

Des histoires glaçantes, nous vous en proposons également comme celle de Romain Vandendorpe, désireux de battre un record du monde d'immersion dans les glaces. Un défi inutile ? Pas vraiment, l'aventurier nous explique brièvement pourquoi.

Lui aussi s'est battu avec le froid, mais pendant 51 jours, là-bas seul et sans ravitaillement au cœur de l'Antarctique, à destination du pôle sud géographique. Au-delà de sa gueule d'ange, Matthieu Tordeur, l'ex-benjamin de la Société des Explorateurs Français, narre à sa manière la grande aventure, ses valeurs et ses coulisses dans une société médiatisée qui n'a pourtant tendance qu'à retenir l'exploit et les paillettes.

Oui, nous affectionnons les gens de terrain et le passé (celui qui éclaire notre avenir) et nous nous sommes intéressés à une dynastie. Les Piccard, grand-père, père et fils, ont exploré notre planète, du ciel aux abysses, en quête chacun de défis mais surtout de progrès et de sciences. D'autres histoires en lien avec la Nature ne nous ont pas laissés insensibles, à commencer par la quête du sauvage de Camille Poirot, un jeune photographe, qui aime à arpenter, été comme hiver, ses si chères Pyrénées. Parce que la montagne, ça nous gagne, nous n'avons pas oublié l'autre grand massif français avec les Alpes. Pleins feux sur le téléphérique de l'Aiguille du Midi, le plus haut d'Europe, un lieu d'ordinaire fréquenté chaque année par plus de 800 000 visiteurs. Mais ça, c'était avant…

Là-bas, la nature est quant à elle farouche, sauvage, puissante et indomptable, comme à Cherrapunji en Inde avec ses ponts en lianes, ou sur l'atoll de Clipperton, un confetti de notre république mais surtout une île sentinelle du climat de notre planète.

Stéphane Dugast

TROIS QUESTIONS À …
Romain Vandendorpe, le goût du froid
Kinésithérapeute-ostéopathe de profession et spécialiste du système nerveux autonome, ce Nordiste de 34 ans a battu en décembre 2020 le record du monde d'immersion dans la glace, en 2 heures, 35 minutes et 33 secondes. Un défi placé sous le signe de la recherche scientifique, de l'innovation, mais aussi de la solidarité.
propos recueillis par Stéphane Dugast | photographie : Zeppelin
à lire en page 2 du journal Embarquements n°1
en savoir plus : weo.fr

RÉCIT
En quête de sauvage
Contrairement aux idées reçues, le premier confinement n'a pas permis à la nature de « reprendre ses droits » comme par magie. Le monde sauvage continue malheureusement de se détériorer. L'interruption momentanée des dérangements humains a seulement rendu la faune plus visible pour les rares personnes qui ont pu mettre le nez dehors. C'était mon cas.
texte et photographies : Camille Poirot
à lire en page 3 du journal Embarquements n°1
en savoir plus : instagram.com

EXPÉDITION
Matthieu Tordeur, la pôle position
En 2019, Matthieu Tordeur est devenu le premier Français à rallier le pôle Sud en solitaire. À 27 ans, l'aventurier était aussi le plus jeune humain à accomplir ce périple de 1150 kilomètres, sans assistance ni ravitaillement. Un exploit qu'il a su faire fructifier depuis. Portrait d'un explorateur-entrepreneur qui n'a jamais eu froid aux yeux.
texte : Stéphane Dugast | photographie : Matthieu Tordeur
à lire en page 4 du journal Embarquements n°1
à lire également : Le Continent blanc, de Matthieu Tordeur, éditions Michel Laffont, 2020
en savoir plus : matthieutordeur.comyoutube.com

SAGA
Piccard, une affaire de famille
Chez les Piccard, on invente et on explore depuis trois générations, du ciel aux abysses. Jamais une seule famille n'aura finalement autant marqué le monde de l'exploration grâce au départ au grand-père Auguste, au père Jacques et maintenant au fils Bertrand.
texte : Étienne Turpin
à lire en page 5 du journal Embarquements n°1
en savoir plus : bertrandpiccard.com

BONNES FEUILLES
L'Astrolabe, passeur de l'Antarctique
Les marins, mêmes les plus expérimentés, sont formels : naviguer entre les quarantièmes rugissants et les cinquantièmes hurlants n'est jamais anodin. L'océan Austral est réputé pour ses tempêtes violentes et ses coups de tabac imprévisibles. Récit à bord du patrouilleur polaire L'Astrolabe de deux « fortunes de mer » (décembre 1989 et février 1993), dont les conséquences auraient pu être encore plus dramatiques…
extraits du livre L'Astrolabe, le passeur de l'Antarctique, de Daphné Buiron et Stéphane Dugast, éditions E/P/A, 2017
photographie : Thibaut Vergoz
à lire en page 6 du journal Embarquements n°1
en savoir plus : stephanedugast.com

DÉCRYPTAGE
Ebola, la lutte continue en Guinée
Emanuele Capobianco, directeur Santé et Soins au sein de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), est formel : « Ce que nous voyons sur le terrain c'est pas mal de résistance au sein des communautés, et aussi des réticences religieuses. Ebola est une maladie qui fait peur aux gens. »
texte : Bruno Valentin | photographies : Zeppelin
à lire en page 7 du journal Embarquements n°1
en savoir plus : ifrc.org

REPORTAGE
Réfugiés du Tigré, l'impossible retour ?
Depuis le début de l'offensive dans la région du Tigré, plus de 65 000 Éthiopiens se sont réfugiés au Soudan. Forcés de s'éloigner de la frontière, ils sont transférés dans des camps où la situation humanitaire se dégrade. L'incertitude gagne forcément les esprits.
photographies : Nicolas Cortes
à lire en page 8 du journal Embarquements n°1
en savoir plus : nicolas-cortes.com

IMMERSION
Aiguille du Midi, l'étoile mécanique
La neige est balayée par les commerçants matinaux. Chamonix entretient sa bonhomie montagnarde, mais les cloches n'ont pas encore sonné 8 heures qu'un autre appel résonne déjà. C'est le téléphérique de l'Aiguille du Midi qui s'ébroue avant de s'élancer au-dessus des nuages. Tout là-haut, à 3842 mètres d'altitude, deux hommes ont passé la nuit pour garder le site. Ils préparent l'arrivée du public qui, cette année encore, annonce près d'un million de visiteurs.
texte : Julien Pannetier | photographies : Zeppelin
à lire en page 14 du journal Embarquements n°1

CABINET DE CURIOSITÉS
L'obsession de l'ours
Pour ou contre l'ours ? Un positionnement manichéen qui ne permet plus aucun débat. La solution passera certainement par la voie du milieu. Le plantigrade réintroduit dans les années 1980 fait aujourd'hui partie du paysage pyrénéen. Il s'y plaît même. En 2020, selon un rapport du Réseau ours brun (ROB), on comptait 64 individus sur le seul territoire métropolitain. Alors il faut faire avec. C'est le constat de nombreux éleveurs et bergers qui, même si leurs bêtes se font tuer, ont su pondérer leur avis sur le sujet.
photographies : Lucas Santucci
à lire en page 16 du journal Embarquements n°1
en savoir plus : professionnels.ofb.fr

REPORTAGE
Cherrapunji, la grande douche
La coupe est pleine. À Cherrapunji, bourgade indienne sise à l'endroit le plus pluvieux de la planète, il tombe chaque année 11 430 millimètres d'eau (contre 641 millimètres à Paris). Un record presque accablant s'il n'avait pas permis aux habitants de tirer modestement profit du tourisme. Ici, la nature offre un étonnant spectacle avec des ponts végétaux vivants.
photographies : Zeppelin
à lire en page 18 du journal Embarquements n°1

REPORTAGE
Clipperton, l'île sentinelle
Tête d'épingle perdue dans l'immensité du Pacifique, Clipperton est un atoll inhabité et isolé pourtant aux premières loges des dérèglements climatiques de notre planète. En 2015, une douzaine de scientifiques ont mené l'enquête sur ce bout de France, 50 ans après les missions militaires Bougainville, 35 ans après l'exploration du Commandant Cousteau et 10 ans tout juste après le séjour de Jean-Louis Étienne. In situ, la moisson d'observations ne cesse de surprendre.
texte et photographies : Stéphane Dugast
à lire en page 19 du journal Embarquements n°1

PORTRAIT
Jamy Gourmaud, l'épicurieux
Avec ses binocles rondes, sa barbe poivre et sel soigneusement taillée, ses yeux pétillants et son éternel sourire, l'homme inspire d'emblée la sympathie. Son prénom, Jamy, est d'ailleurs familier de toute une génération, celle née entre 1980 et 2000 et biberonnée à « C'est pas Sorcier ». Si l'émission culte s'est arrêtée en 2014, après 559 épisodes, lui continue sa carrière de vulgarisateur scientifique.
texte : Stéphane Dugast | photographie : Tristan Reynaud
à lire en page 20 du journal Embarquements n°1
en savoir plus : youtube.com


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